Le naturalisme

Les Raboteurs de parquet, 1875, Gustave Caillebotte.

Une phrase datant du 17ème siècle, de l'académie royale de peinture, décrit le naturalisme comme : « L'imitation exacte de la nature en toute chose » (Belzane, 2012).

Au 19ème s., Jules Antoine Castanagnary, un critique d'art va définir le naturalisme comme : «  l'expression de la vie sous tous ses modes et à tous ses degrés, son but unique est de reproduire la nature en l'amenant à son maximum de puissance et d'intensité : c'est la vérité s'équilibrant avec la science ».

La différence que l'on peut faire entre le naturalisme et le réalisme est le fait que le naturalisme va montrer des événements de la vie de tous les jours sans arrières pensées tout en embellissant le tableau. Ainsi, on peut voir dans les tableaux : Les Raboteurs de parquet et Paris vu du Sacré-Coeur des scènes de tous les jours avec des personnes anodines qui sont embellies grâce à des effets de lumières.   

Alors que le réalisme lui veut dénoncer la triste réalité en accentuant sur la misère comme on le voit dans l'image de ce tableau ci-contre. Les casseurs de pierre font un travail pénible. On voit aussi qu'un des personnages a ses vêtements déchirés, ce qui accentue la dureté du travail et la pauvreté.

Le naturalisme existe depuis l'antiquité.

Si il est autant apprécié par la population c'est parce que le naturalisme va montrer des personnes dans lesquelles on peut se reconnaître, qui font des actions de tous les jours. Cela change des tableaux de personnes connues, comme les rois qui été souvent représentés dans des positions qui n'étaient pas très naturelles.

De nos jours, les peintres naturalistes et les photographes se disputent le monopole de la représentation du réel.

Portrait de Louis XIV en costume de sacre, 1701, Hyacinthe Rigaud.

Les casseurs de pierre, 1849, par Gustave Courbet.